Historique


Histoire


Le Vignoble de la Bauge, tel qu’on le connaît aujourd’hui, résulte d’une succession d’idées, de projets et de rêves qui ont pris naissance dans l’imaginaire de la Famille Naud.

 

C’est en 1976 que Robert, le fils aîné, qui, tout en complétant ses études post-secondaires à l’ITA de St-Hyacinthe, vit une émission de télévision intitulée Parle-parle, jase-jase, où l’on traitait d’un tout nouveau sujet : l’élevage du sanglier. Il se procura quelques spécimens et c’est ainsi que naquit « La Bauge de Brigham ». Puis, pendant les 25 années qui suivirent, Robert et sa conjointe Monique s’efforcèrent de produire et commercialiser cette délicieuse viande alors inconnue du peuple québécois. Devenu une véritable passion, Robert fût le premier à importer des sangliers pur-sang, originaires de Suède, au Canada, pour augmenter la qualité génétique des cheptels canadiens.

 

Puis en 1986, Alcide et Ghislaine, après avoir consacré 26 ans à l’exploitation d’une ferme laitière, décidèrent de se lancer dans une toute nouvelle aventure, la plantation d’un vignoble et la production de vin. C’est ainsi, qu’avec l’aide des frères Alain et Jacques Brault, ils plantèrent une première parcelle de 5000 plants de Seyval Blanc. Puis, en 1989, on y ajoute 1000 plants de Chancellor. C’est alors que la vinification est pris en charge par le sommelier réputé Alain Bélanger de 1989 à 1992. Puis Luc Rolland, alors employé à la SAQ élaborera les produits du vignoble de 1992 jusqu’à 1996.

 

Quand les premiers clients sont venus goûter cette première cuvée de 1990, ils ont tout de suite remarqué qu’il y avait dans la cour arrière des sangliers. Tous furent intrigués par cet animal exotique et le tout nouveau vignoble devint rapidement une destination touristique avec sa propre personnalité, du vin et des animaux exotiques.

 

En 1996, Simon, le plus jeune fils, d’Alcide et de Ghislaine, diplômé de Génie Rural à l’ITA de St-Hyacinthe, se joignit aux fondateurs en y apportant jeunesse, dynamisme et savoir-faire.

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Robert Naud, éleveur de sangliers
1956-2003

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Ghislaine Naud, co-propriétaire

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Alcide Naud, vigneron fondateur
1927-1998

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Simon Naud, vigneron

30 ans de viticulture, deux générations de vignerons


Suite au décès de son père en 1998, Simon prend la relève du vignoble. Autodidacte et passionné de recherche, il produit avec l’aide d’Alain Brault et de Jean-Paul Martin, conseiller en vinification, la première cuvée de vin rouge du vignoble en 1998, « Les Patriarches ». Ce vin se plaçant très rapidement parmi l’élite québécoise remportant parmi ses paires, dès la première cuvée, la « Coupe d’Or » à la coupe des Nations à Québec en 1999.

 

Puis en 1999, il fonde, en compagnie de 3 autres vignerons et un pépiniériste, le « Club de recherche et développement en Viti-viniculture du Québec » devenant en 2001 le Comité de recherche de l’Association des Vignerons du Québec (Comité des vins du Québec), dont Simon sera le responsable pour les 7 prochaines années. Élu comme administrateur au sein du conseil d’administration de cette association en 2001, il y siège encore aujourd’hui.

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Premier comité de recherche de L’AVQ 2002 (Robert Le Royer, David Guertin, Alain Brault, Réjean Guertin et Simon Naud)

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Valais en Suisse 2003

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Région de Cognac en France 2010

M. Naud a sillonné, pour le CVQ, les différentes régions viticoles nordiques du monde (Colombie-Britanique, Minnesota, Ontario, Nouvelle-Écosse, Allemagne, Suisse, Alsace, Languedoc-Roussillon, Côte du Rhône et les Finger Lakes ) afin de répertorier des nouveaux cépages qui pourraient être intéressant chez nous. Son équipe est d’ailleurs à l’origine de l’entrée au Canada de plusieurs cépages dont le Frontenac, qui est aujourd’hui, l’un des plus cultivé au Québec.

 

M. Naud a aussi fortement contribué à la mise sur pied de la première route des vins signalisée au Québec, celle de Brome-Missisquoi en 2002. Mais heureusement ce concept a depuis été repris dans différents secteurs du Québec, avec chacune son identité et ses saveurs locales, ses paysages, et ce, pour le plus grand plaisir des amateurs de vins désireux de découvrir les produits d’ici.

 

Après avoir œuvré les quatre dernières années à titre de vice-président du CVQ, il a quitté ses fonctions en mars 2018 pour se concentrer sur la croissance de son entreprise et lui faire prendre un virage écologique. Aujourd’hui, le vignoble est en pleine transition biologique avec une surface de vignes de plus de 10,5 hectares. l’objectif de Simon est de faire sa part pour protéger l’environnement en transformant sa façon d’exploiter son vignoble.

 

Les premières parcelles biologiques ont été plantées en 2016 et 2017. Ces parcelles sont clôturées et accueillent depuis 2019 des moutons qui aident à l’entretien des vignes en broutant les gourmands, réduisant la mécanisation due à la tonte du gazon et en fertilisant les sols. Les premiers vins biologiques certifiés seront disponibles à partir de juin 2020.

 

Simon élabore aujourd’hui 12 cuvées différentes. Souvent issue d’assemblages pour une meilleure complexité, ses vins sont surtout axés sur la finesse. Délicatesse, expression et équilibre seraient les principaux qualificatifs que l’on pourrait attribuer aux différentes cuvées du vigneron.

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