Vignoble de la Bauge : producteur de boissons de l’année aux Lauriers de la gastronomie.
Le Vignoble de la Bauge est situé dans la vallée de Brome-Missisquoi, au pied des Appalaches, près du village de Brigham, sur le versant sud d’un petit coteau, plus particulièrement sur une crête d’ardoise recouverte de dépôts glaciaires silto-sableux, et anciennement recouverte par la mer de Champlain. Ce qui explique la densité, la profondeur et une certaine minéralité que l’on retrouve dans les vins blancs. Le drainage du vignoble est excellent, en raison d’une pente de 2 à 3 degrés vers l’Est.
Cépage hybridé en 1978 par Jim Luby à l’université du Minnesota et sélectionné en 1983 par Peter Hemstad qui a la capacité d’emmagasiner un bon taux de sucre. Il nous offre assez facilement des vins titrant naturellement de 11 à 13 %. Il présente une bonne résistance au mildiou et une légère sensibilité au blanc. On doit cependant surveiller les symptômes d’anthracnose et de pourriture noire. Lors de millésimes pluvieux ou très humides, les fruits peuvent être atteints de botrytis léger à sévère auquel on devra porter attention. Il possède une grappe longue et lâche, dont des fruits ne sont pas serrés sur la grappe. Ce cépage polyvalent, productif, fin, fruité, aromatique et à l’acidité vive a la peau plutôt teinturière, c’est-à-dire rouge foncée aux reflets violacés en jeunesse.
Les premiers plants de Frontenac noir ont été implantés dans notre vignoble en 1999. Notre vigneron apprécie surtout son jus et sa pulpe, ainsi que les tannins subtils que l’on peut extraire lors d’une fermentation carbonique. Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Cépage né d’une mutation spontanée qui serait apparu sur un plant mère de Frontenac Noir implanté sur la parcelle de recherche de l’Université du Minnesota. Notre comité de recherche a eu l’occasion de goûter ses vins pour une première fois lors d’un voyage d’étude au Minnesota en 2002. Il a ensuite été breveté en 2003 par l’Université.
Il a la capacité d’emmagasiner un bon taux de sucre si bien qu’il nous offre assez facilement des vins titrant naturellement de 11 à 13 %. Il présente une bonne résistance au mildiou et une légère sensibilité au blanc. On doit cependant surveiller les symptômes d’anthracnose et de pourriture noire. Lors de millésimes pluvieux ou très humides, les fruits peuvent être atteints de botrytis léger à sévère auquel on devra porter attention. Il possède une grappe longue et lâche, dont des fruits ne sont pas serrés sur la grappe. C’est un cépage polyvalent, productif, fin, fruité, aromatique et à l’acidité vive. Ses vins, même sans macération, donnent souvent une teinte ambrée aux reflets orangés aux vins. Il a un potentiel intéressant en vendange tardive ou en vin de glace.
Nos premiers plants de Frontenac Gris ont été implantés au vignoble en 2004. Notre vigneron apprécie surtout son jus et sa pulpe, sa complexité aromatique et sa versatilité en vinification. Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Cépage né d’une mutation spontanée qui est apparu au Québec en 2006. Lors d’une marche automnale dans son vignoble, notre vigneron a observé sur un plant de Frontenac gris qui offrait ses premiers fruits qu’une partie du plant produisait des fruits rosé-pourpre, typique du Frontenac Gris, et qu’une autre partie du plant produisait des fruits jaune doré. En l’examinant de plus près, il constate que les fruits jaune doré sont tous issus d’une seule branche, née d’un seul bourgeon prenant sa source sur le cordon du plant de Frontenac Gris. Grande surprise, on venait donc de découvrir, ici, sur notre vignoble, une mutation spontanée du Frontenac gris créant ainsi le Frontenac Blanc. Nous avons alors prélevé des boutures de cette branche pour en faire un plant mère qui a lui-même produit plusieurs boutures qui ont été replantées à la Bauge, mais aussi dans plusieurs autres vignobles québécois.
Il a la capacité d’emmagasiner un bon taux de sucre et offre assez facilement des vins titrant naturellement de 11 à 13 %. Il présente une bonne résistance au mildiou et une légère sensibilité au blanc. On doit cependant surveiller les symptômes d’anthracnose et de pourriture noire. Lors de millésimes pluvieux ou très humides, les fruits peuvent être atteints de botrytis léger à sévère auquel on devra porter attention. Il possède une grappe longue et lâche, dont des fruits ne sont pas serrés sur la grappe. C’est un cépage polyvalent, productif, fin, aromatique et à l’acidité vive qui produit des vins d’une teinte jaune pâle à jaune doré. Il a un potentiel intéressant en vendange tardive ou en vin de glace.
Notre vigneron apprécie surtout son jus et sa pulpe, sa complexité aromatique. Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Cépage hybridé par Jean-Louis Vidal autour de 1930, il est largement planté dans le secteur viticole du Nord-est américain, Canada et États-Unis, pour la production de vins blancs frais et délicats ainsi que pour le vin de glace. Cépage relativement tardif, il a une assez bonne résistance au froid, -24 C, ce qui n’est pas assez pour les températures moyennes hivernales québécoises de -32 C. Cette vigne doit être couverte de toiles ou de terre pour passer l’hiver en sécurité.
Le Vidal est un cépage dont la productivité est bonne et assez stable. Cependant, en saison estivale, il est très sensible au mildiou et en partie au blanc. L’anthracnose est aussi à surveiller. Ses feuilles plus épaisses ne sont pas le premier choix des insectes causant les galles phylloxériques, mais elles sont de bonnes hôtesses pour les mites comme l’érinose. Par contre, une fois la véraison terminée, vers la fin du mois d’août, les grappes ne sont que très peu affligées par la moisissure, si bien qu’elles passent la plupart du temps facilement les mois d’automne pour être cueillies plus tard et même jusqu’aux froids plus intenses pour les vendanges tardives ou de glace. Son vin est fin, frais, aromatique et citronné. Il présente une bonne minéralité et c’est aussi l’un des cépages cultivés au Québec contenant le plus de tannin dans sa peau.
Nos premiers plants de Frontenac Gris ont été implantés au vignoble en 2005. Ce cépage nécessite une protection hivernale complète à la Bauge avec des toiles géotextiles et du foin.
Cépage hybridé par Peter Hemstad et Jim Luby en 1989, puis sélectionné en 1994 puis nommé en 2006. C’est une variété présentant une bonne résistance au froid, jusqu’à -32 et plus en fonction des conditions de culture et de la qualité de l’aoûtement des bois. Il présente une très bonne résistance au mildiou et peu de sensibilité au blanc de la vigne. Il faut tout de même surveiller l’anthracnose et la pourriture noire. Lors de millésimes pluvieux ou très humides, les fruits peuvent être atteints de botrytis léger à sévère auquel on devra porter attention. En vinification, il apporte bien souvent de la souplesse, de la profondeur et des nuances au vin.
Nos premiers plants de Frontenac Gris ont été implantés au vignoble en 2006. C’est l’un des cépages les plus hâtifs à la Bauge, il atteint assez facilement les maturités recherchées et présente un niveau d’acidité moyenne à élevée. Aucune protection hivernale n’est appliquée dessus.
Hybride issu du programme de recherche de l’Université du Minnesota, il est entré au Québec pour essai en 2008. C’est une vigne qui, dans de bonnes conditions, tolère généralement bien le froid du Québec. Elle a une très bonne résistance au mildiou ainsi qu’une assez bonne résistance au blanc de la vigne. Mais tout comme le marquette, il faut tout de même surveiller l’anthracnose et la pourriture noire en saison estivale. Lors de millésimes pluvieux ou très humides, les fruits peuvent être atteints de botrytis léger à sévère auquel on devra porter attention. C’est un cépage plutôt tardif avec des grappes très compactes. Il est donc sujet à la moisissure en fin de saison et les coccinelles adorent se réfugier à l’abri au milieu des grappes, ce qui complexifie la vendange et le traitement de celle-ci. Il apporte profondeur et textures au vin rouge.
Nous avons planté une petite parcelle en 2011 à la Bauge. C’est un cépage qui a piqué la curiosité de notre vigneron, car on le disait capable de produire et d’émettre de beaux tannins dans les vins rouges macérés. Il l’apprécie surtout lorsqu’il est pressé directement, et non macéré, pour la complexité de ses arômes, pour ses tannins subtils et pour son acidité modérée. Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Hybridé en 1988 par Peter Hemstad à l’université du Minnesota, il a été sélectionné en 1992 et nommé en 2002 du nom d’un village au Minnesota près du Mississippi et sur la frontière du Wisconsin. Un cépage que l’on peut considérer comme bien adapté à la rigueur de notre climat hivernal, maturité plutôt hâtive, avec productivité modérée à bonne. Seul bémol, il est un peu sensible au mildiou. En en saison très humide, il faudra le protéger adéquatement. Puis lorsque les fruits sont très mûrs, ils tombent facilement de la grappe. C’est un de nos cépages préférés pour tout ce qu’il a à offrir en vinification. Très aromatique, il se prête bien à la macération sur peaux. Ce cépage produit des vins blancs ou orange, aux arômes variables selon le type de vinification.
Nos premiers plants de Frontenac Gris ont été implantés au vignoble en 2009. Aucune protection hivernale n’est appliquée sur ce cépage à la Bauge.
Cépage développé par l’institut de recherche de Geisenheim dans le Rheingau, en Allemagne en 1958 par Herman Mueller. Notre vigneron a eu la chance de visiter cette station de recherche en 2002. L’équipe en place avait préparé une dégustation complète des vins issus de nouveaux cépages cultivés en Allemagne tels que le Serena, le Sebeina, ou encore le Regent. Mais à la fin de la dégustation, dans les discussions, les chercheurs affirmèrent que le Geisenheim 322, demeurait l’un des cépages le plus intéressant à avoir été développé chez eux. C’est un cépage légèrement sensible au mildiou et au blanc. Il a une productivité moyenne et une maturité assez tardive, semblable au Vidal.
C’est le cépage le plus ancien du vignoble qui a été planté en 1993. Ces fruits sont aromatiques et épicés. Ce cépage nécessite une protection hivernale complète à la Bauge avec des toiles géotextiles et du foin.
Lors de la saison 2009, nous avons implanté seize variétés de cépages nobles sur une parcelle de recherche à raison de dix plants par type de cépage.
Chardonnay, Riesling, Sauvignon Blanc, Gewürztraminer, Savagnin, Siegerrebe, Muscat Ottonel, Ortega, Bacchus, Pinot Noir, Pinot Gris, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc, Merlot, Gamay, Syrah.
Avec ces essais, notre vigneron voulait mieux comprendre chacun des aspects de la culture de ces cépages sur notre terroir, pour ensuite faire un choix plus éclairé sur une éventuelle sélection. Ainsi, au fil des six années qui ont suivi, le vigneron a pu observer les vignes et mesurer plusieurs paramètres tels que ; la croissance et le type de port, la résistance aux maladies, la taille la mieux adaptée, la résistance au froid, la protection hivernale, le taux de survie des bourgeons en sortie d’hiver, la productivité et l’expression des vins issus de ces microcuvées.
Finalement, six variétés ont été retenues, car ayant donné des résultats prometteurs. Une nouvelle parcelle de 250 plants par type de cépage a été mise en terre en 2015 pour poursuivre les recherches pour une meilleure compréhension de ces cépages, mais aussi et surtout sur leur potentiel de vinification, avec des quantités un peu plus importantes récoltées par cépages, donnant environ un fut de 225 litres chacun.
Finalement, après plus de douze ans d’essais, le vigneron a sélectionné trois cépages avec lesquels il voulait augmenter sa production : Le Cabernet Franc, le Gewürztraminer et le Savagnin.
Les deux premiers ont présenté de bons résultats au champ avec une sensibilité modérée aux principales maladies, une bonne et stable productivité avec un intérêt certain pour la qualité et pour l’expression des vins produits. Il reste du travail à faire sur le Savagnin pour augmenter sa productivité, mais le vin qu’il produit est toujours très intéressant. 2000 plants supplémentaires de ces trois cépages ont été ajoutés à la parcelle en 2021.
Ces cépages ont été retirés, car nos essais nous ont démontré que nous avons depuis de nouvelles variétés de vignes qui sont soit moins coûteuses à produire, soit plus productives, avec une finesse comparable ou meilleure, sans chaptalisation et plus résistantes aux maladies.
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